ColetteRenault à gauche et son ex-mari Rene Schembri à droite au cours du procÚs devant la Cour d'assises des Bouches-du-RhÎne. AFP BERTRAND LANGLOIS; Justice. Publié le 12/02/2014 à 17:45
LA GARDE A VUE La garde Ă vue est la mesure de contrainte dĂ©cidĂ©e par un officier de police judiciaire, sous le contrĂŽle de l'au... En savoir plus Comment se dĂ©fendre devant le tribunal correctionnel et se constituer partie civile Ă Marseille ? Vous ĂȘtes convoquĂ© devant le Tribunal correctionnel de Marseille en qualitĂ© d'auteur d'infraction ou en qualitĂ© de vic... En savoir plus Que faire en cas de placement en garde a vue d'un proche Ă Marseille - Bouches du RhĂŽne? DĂšs le dĂ©but du placement en garde Ă vue, chaque justiciable bĂ©nĂ©ficie de droits qu'il apparait utile de connaitre et ... En savoir plus LA MISE EN EXAMEN Lorsque les faits reprochĂ©s Ă une personne sont particuliĂšrement complexes ou, lorsque les faits ne sont pas pa... En savoir plus Avocat expert en droit de la santĂ© pour dommages corporels Ă Aix-en-Provence SpĂ©cialisĂ© dans le droit de la santĂ©, notre cabinet Avocatia Ă Aix-en-Provence prend la dĂ©fense des victimes dâac... En savoir plus ProcĂ©dure juridique pour lâindemnisation de victimes de dommages corporels suite Ă une agression violente Ă Marseille La violence dans notre sociĂ©tĂ© devient de plus en plus frĂ©quente. Sâil faut prier pour ne pas ĂȘtre victime, il est enc... En savoir plus
Titres) : Cour d'assises des Bouches-du-RhÎne. Jugement rendu le 8 Décembre 1868 contre les empoisonneuses marseillaises [avec complainte en provençal et en français [Texte imprimé] / Signé : Marius Decard fils] Publication : Marseille : impr. J. Doucet, [1868] Description matérielle : 10 p. Autre(s) auteur(s) : Decard, Marius. Rédacteur Voir les notices liées en tant qu'auteur
Pilotes de jet privĂ©, douanier indĂ©licat, commanditaire... Neuf accusĂ©s ont commencĂ© Ă comparaĂźtre lundi devant la cour d'assises spĂ©ciale des Bouches-du-RhĂŽne dans le procĂšs "Air CocaĂŻne", un dossier Ă rebondissements de Saint-Tropez Ă la RĂ©publique avec l'AFP âą PubliĂ© le 18 fĂ©vrier 2019 Ă 12h04, mis Ă jour le 18 fĂ©vrier 2019 Ă 12h07 Ce lundi s'est ouvert Ă Aix-en-Provence le procĂšs "Air CocaĂŻne", nom donnĂ© Ă un dossier Ă rebondissements de Saint-Tropez Ă la RĂ©publique Dominicaine, en passant par les Antilles françaises. Le Ă peine volumineux dossier de lâaffaire aircocaĂŻne jugĂ©e Ă partir dâaujourdâhui aux Assises des Bouches du RhĂŽne Noemie Schulz noemieschulz 18 fĂ©vrier 2019 Neuf accusĂ©s pour un procĂšs fleuveSix ans aprĂšs les premiers signalements de vols transatlantiques suspects, puis une saisie spectaculaire de 680 kg de cocaĂŻne dans un Falcon 50 Ă Punta Cana, un seul accusĂ© soupçonnĂ© d'ĂȘtre le commanditaire Ali Bouchareb, 47 ans, comparaĂźt dĂ©tenu. Les huit autres accusĂ©s sont arrivĂ©s libres lundi matin devant une cour d'assises sans jurĂ©s, composĂ©e de cinq magistrats professionnels qui doivent juger cette affaire de trafic de drogue international "en bande organisĂ©e".L'affaire "Air CocaĂŻne"Parmi eux, les deux anciens pilotes de chasse Pascal Fauret, aujourd'hui ĂągĂ© de 58 ans, et Bruno Odos, 59 ans, aux commandes de l'avion interceptĂ© en RĂ©publique Dominicaine dans la nuit du 19 au 20 mars 2013. La police avait alors dĂ©couvert 26 valises de drogue, calĂ©es dans les soutes et jusque dans le "coin salon" d'un Falcon 50. Le jet privĂ© s'apprĂȘtait Ă dĂ©coller pour la France, via les Açores. Ces deux Français avaient Ă©tĂ© immĂ©diatement arrĂȘtĂ©s tout comme les passagers Nicolas Pisapia et Alain Castany. MalgrĂ© leurs dĂ©nĂ©gations, ils seront condamnĂ©s par la justice dominicaine en 2015 Ă vingt ans de prison. Depuis, leurs destins se sont sĂ©parĂ©s. Les pilotes sont parvenus Ă s'enfuir clandestinement vers la France. Ils seraient passĂ©s par Saint-Martin puis la Martinique dans des circonstances qui restent floues. Les interrogatoires de ces deux anciens de l'aĂ©ronavale et de l'ArmĂ©e de l'air aux casiers judiciaires vierges sont parmi les plus attendus dans la centaine de tĂ©moignages et d'auditions d'experts programmĂ©s au long des sept semaines de procĂšs. Nicolas Pisapia, le dernier Ă se trouver en RĂ©publique Dominicaine, sous contrĂŽle judiciaire avec interdiction de quitter l'Ăźle, et Alain Castany, un septuagĂ©naire qui a pu ĂȘtre rapatriĂ© par la voie lĂ©gale en France mais trop souffrant pour comparaĂźtre, ont obtenu la disjonction de leur cas, et devraient ĂȘtre jugĂ©s ultĂ©rieurement. M. Castany a Ă©tĂ© dĂ©finitivement condamnĂ© en RĂ©publique Dominicaine et ne doit plus ĂȘtre jugĂ© que pour association de malfaiteurs. Des peines allant jusqu'Ă 30 ans de rĂ©clusion criminelle sont encourues au terme de ce procĂšs, le plus important de l'annĂ©e devant la cour d'assises Ă Aix-en-Provence. Il doit durer jusqu'au 5 avril.
Courd'assises des Bouches-du-RhÎne. Affaire des diligences. Les 12 accusés et les 4 condamnés à mort pendant les débats, aprÚs la condamnation et depuis le rejet du pourvoi. Détails émouvants. Récit de l'exécution. Complainte,
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Ilsdevraient ĂȘtre jugĂ©s devant la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne Ă Aix-en-Provence, dans le courant de lâannĂ©e 2022. Ils risquent 30 ans de rĂ©clusion criminelle pour actes de
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HĂ©lĂšnePastor a-t-elle pu ĂȘtre assassinĂ©e pour son argent par son gendre ? Elle Ă©tait pourtant d'une grande gĂ©nĂ©rositĂ© avec son fils, Gildo Pallanca-Pastor, et sa fille, Sylvia Pastor. Le
Les jurĂ©s n'ont pas suivi les rĂ©quisitions de l'avocate gĂ©nĂ©rale, Martine Assonion, qui avait rĂ©clamĂ© au terme de quatre jours d'audience cinq ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis. Ils ont en revanche assorti la condamnation de 10 ans de suivi socio-judiciaire et d'une obligation de soins. Sophie Villaron, qui s'est fait stĂ©riliser Ă sa demande pendant sa dĂ©tention prĂ©ventive, "a besoin d'un suivi socio-judiciaire suffisamment long pour se soigner mĂȘme si le risque de rĂ©itĂ©ration est Ă exclure", a affirmĂ© dans son rĂ©quisitoire Mme Assonion. En octobre 2008, cette mĂšre de famille de trois enfants avait Ă©tĂ© mise en examen pour meurtre sur mineur de quinze ans aprĂšs la dĂ©couverte par deux promeneurs Ă Orgon Bouches-du-RhĂŽne du cadavre d'un nouveau-nĂ© dans un sous-bois distant d'Ă peine 200 mĂštres de son domicile. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Aux enquĂȘteurs, elle avait racontĂ© que, se sachant enceinte, elle avait, par peur de la rĂ©action de son compagnon, prĂ©fĂ©rĂ© cacher cette grossesse. Sentant des contractions, elle Ă©tait partie accoucher dans les bois oĂč elle avait, pour "l'empĂȘcher de crier", mis sa main sur la bouche du bĂ©bĂ© jusqu'Ă ce qu'il s'arrĂȘte de respirer. Pour les experts psychiatres et psychologues qui se sont succĂ©dĂ© Ă la barre, Sophie Villaron fait preuve d'"immaturitĂ© affective" et sa personnalitĂ© est caractĂ©risĂ©e par un "complexe d'infĂ©rioritĂ© et un malaise relationnel". L'avocat de la dĂ©fense, Me Christophe Bass, a expliquĂ© jeudi que sa cliente a Ă©tĂ© "dans un enfermement psychologique pendant 35 ans", demandant des "soins efficaces" Ă la place d'un "retour en prison". La jeune femme de 38 ans, sans profession, a connu au total six grossesses, dont trois seulement sont arrivĂ©es Ă terme, et une seule a Ă©tĂ© dĂ©sirĂ©e, pour son deuxiĂšme fils, nĂ© en 2001. Son compagnon, pĂšre de deux de ses trois enfants, s'est portĂ© partie civile dans ce procĂšs. Sophie Villaron a dĂ©ja effectuĂ© 13 mois de dĂ©tention provisoire. Les plus lus OpinionsLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne Rosencher
Titre: Cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne. Jugement rendu le 8 DĂ©cembre 1868 contre les empoisonneuses marseillaises [avec complainte en provençal et en français / SignĂ© : Marius Decard fils] Ăditeur : impr. J. Doucet (Marseille) Nombre de pages : 10 pages; Langue : Français
© 10/02/2014 Ă 1416, Mis Ă jour le 10/02/2014 Ă 1442 Un enseignant Ă la retraite est jugĂ© Ă partir de lundi devant la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne pour des actes de barbarie et de torture infligĂ©s Ă sa compagne entre 1969 et 2002. La plupart des faits Ă©tant prescrits, lâhomme de 71 ans ne pourra ĂȘtre jugĂ© que pour les sĂ©vices perpĂ©trĂ©s durant les trois derniĂšres annĂ©es de cette union scellĂ©e sur la cruautĂ©. Je ne suis pas un barbare», sâest dĂ©fendu le septuagĂ©naire jugĂ© depuis lundi par la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne pour des tortures et violences volontaires ayant entraĂźnĂ© une mutilation ou une infirmitĂ© permanente. Pourtant, les sĂ©vices subis pendant trente ans par son ancienne compagne sont dâune cruautĂ© rare. La descente aux enfers de Colette dĂ©bute en 1969, lorsquâelle rencontre cet ancien enseignant Ă Paris. Rapidement, un rapport malsain se crĂ©e entre les deux amants qui se marient quelques mois seulement aprĂšs leur rencontre. Les expertises psychologiques citĂ©es par La Provence» dĂ©crivent une relation pathologique de type sado-masochiste ⊠de domination et de soumission Ă base de violence et de manipulation mentale». Jusquâen 2002, date Ă laquelle elle fuit du domicile conjugal, Colette aurait subi toutes sortes dâhumiliations et de violences. Ablation des muscles, mutilations du sexe avec des bougies ou des trombones, dĂ©formation du nez, atrophie de la lĂšvre, perte de plusieurs dents, la victime prĂ©sumĂ©e est maintenant infirme Ă 30 %, et a complĂštement perdu lâusage de son Ćil gauche. La conclusion des huit rapports mĂ©dicaux est sans appel. Une multitude dâobjets ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour la torturer, dont un dĂ©monte-goujon ou un nerf de bĆuf. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Une relation sado-masochiste entraĂźnĂ©e dans une spirale infernalePar deux fois, elle aurait essayĂ© de se soustraire Ă ce mari dĂ©crit comme pervers et jaloux, et aurait tentĂ© de se suicider Ă plusieurs reprises. Lâemprise de son bourreau est telle, que la femme nâosera porter plainte contre lui quâen 2009, sept ans aprĂšs leur sĂ©paration. Les faits Ă©tant prescris au bout de 10 ans, la justice ne pourra juger son ancien mari que sur les actes commis entre 1999 et 2002, date de leur sĂ©paration. Avant, j'avais peur de parler de tout cela, j'avais honte, explique Colette Ă "La Provence". Mais on ne peut pas me dĂ©stabiliser, j'ai toujours dit la vĂ©ritĂ©. On ne peut pas inventer car on ne peut pas imaginer tout ce que j'ai subi.» Quarante-cinq ans aprĂšs le dĂ©but de son calvaire, Colette espĂšre ĂȘtre reconnue comme victime Je nâai ni haine, je ne veux ni vengeance, ni argent. Il faut que, pour les autres femmes battues, les violences sâarrĂȘtent.» La suite aprĂšs cette publicitĂ© Le mari, ancien enseignant, nie toutes les accusations. Il est soutenu par la cadette des deux filles quâil a eues avec Colette. Elle dĂ©crit son pĂšre comme un homme honnĂȘte, digne et bon». La deuxiĂšme fille du couple a pris pour sa part la dĂ©fense de sa mĂšre. Elle a rĂ©vĂ©lĂ© avoir assistĂ© Ă plusieurs scĂšnes de violences entre ses parents, et affirme avoir elle-mĂȘme Ă©tĂ© violĂ©e par son pĂšre. FrĂ©dĂ©ric Monneret, lâavocat de la dĂ©fense, voit mal ce petit homme au physique de grand-pĂšre dans un rĂŽle de tortionnaire sexuel». Il souhaite dĂ©noncer une Ă©pouse qui nâa jamais dit non dans le cadre dâune relation sado-masochiste» entraĂźnĂ©e dans une spirale infernale». Une psychologue a indiquĂ© avoir Ă©tĂ© effarĂ©e par le comportement de consentement de Colette Ă tout ce qu'elle a subi», prĂ©cise l'avocat. Mais si les faits sont Ă©tablis, il sera avĂ©rĂ© que l'ex-Ă©poux est bien un pervers». Contenus sponsorisĂ©s
Courd'assises des Bouches-du-RhÎne. Affaire des diligences. Les 12 accusés et les 4 condamnés à mort pendant les débats, aprÚs la condamnation et depuis le rejet du pourvoi. Détails émouvants. Récit de l'exécution. Complainte, Marseille, impr. nouvelle A. Arnaud, 1868, 16-14-14 p., Musée Criminocorpus consulté le 16 mai 2022
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LeprocÚs pour meurtre de Jean-Baptiste Rambla, frÚre de Marie-Dolores Rambla assassinée en 1974, a débuté mercredi devant la cour d'assises des Bouches-du
Le procĂšs d'Annie MĂ©tais, jugĂ©e pour le meurtre de son mari violent, a dĂ©marrĂ© ce mardi devant la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne. C'est aujourd'hui mardi que s'est ouvert le procĂšs d'Annie MĂ©tais devant la Cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne, Ă Marseille. JugĂ©e pour avoir Ă©tranglĂ© son ex-mari violent et pĂšre de ses trois enfants, l'accusĂ©e, ĂągĂ©e de 61 ans, risque la rĂ©clusion criminelle Ă perpĂ©tuitĂ©. Cette affaire, plus complexe qu'il n'y paraĂźt, n'est pas sans rappeler celle de Jacqueline Sauvage, cette femme battue condamnĂ©e Ă de la prison en 2014 pour avoir abattu son mari puis graciĂ©e en 2016, aprĂšs plusieurs mois de dĂ©bats passionnĂ©s quant Ă la lĂ©gitime dĂ©fense en cas de violences conjugales. LĂ©gitime dĂ©fense ou prĂ©mĂ©ditation ? Les faits remontent au 25 septembre 2010. Alors qu'elle se trouve Ă bord du catamaran de son ex-Ă©poux Jacques, amarrĂ© Ă Bandol Var prĂšs de Toulon, Annie subit, comme trop souvent durant leur vie commune, un torrent d'insultes de la part de ce dernier qui se trouve ĂȘtre sous l'emprise de l'alcool. De plus en plus violent, celui-ci s'en prend physiquement Ă celle dont il est divorcĂ©e depuis 2006. S'en suit alors une lutte au corps Ă corps avant qu'elle ne l'Ă©trangle et fasse disparaĂźtre le corps, en le jetant Ă la mer. La dĂ©pouille ne sera retrouvĂ©e que 8 mois plus tard dans la rade de Marseille. "C'Ă©tait lui ou moi" dira-t-elle aprĂšs-coup. Elle finira par avouer le meurtre, non sans avoir menti dans un premier temps aux enquĂȘteurs. Un dramatique dĂ©nouement qui venait ponctuer 15 annĂ©es durant lesquelles cette psychologue de profession aura subi les violences et les crises d'un homme maniaco-dĂ©pressif. La lĂ©gitime dĂ©fense sera-t-elle retenue ? Rien n'est moins sĂ»r ! Si l'ordonnance de mise en accusation ne nie pas les violences conjugales qu'elle a subies, Annie MĂ©tais, prĂ©sentĂ©e par le tribunal comme une "manipulatrice" au "sang-froid glaçant" et dotĂ©e d'une "intelligence supĂ©rieure", est loin d'ĂȘtre une "victime idĂ©ale" au yeux de la justice. Autant d'Ă©lĂ©ments Ă charge qui pourraient peser lourd dans la balance lorsqu'il s'agira de dĂ©terminer si, oui ou non, l'acte Ă©tait prĂ©mĂ©ditĂ©. ContactĂ© par Sud Radio, son avocat Me Olivier Lantelme affirme qu'une condamnation Ă la perpĂ©tuitĂ© serait une double peine injuste au regard des circonstances attĂ©nuantes, arguant du fait que la mort de Jacques MĂ©tais n'Ă©tait qu'un accident. "Elle a toujours dit qu'elle n'avait jamais eu l'intention de tuer cet homme et j'en suis absolument convaincu. Je vais tenter d'expliquer que ce drame Ă©tait accidentel et qu'il Ă©tait bien le point final d'une histoire de violences conjugales, dont elle a Ă©tĂ© la victime pendant des annĂ©es et des annĂ©es", nous a-t-il ainsi expliquĂ©. "Que doit-on faire de cette femme ? Faut-il rajouter des barreaux au malheur ou faut-il la laisser Ă ses enfants ? Elle vivra avec ce drame qui dĂ©sormais la hante pour le restant de ses jours. Faut-il en rajouter ? Je n'en suis pas convaincu", a-t-il encore insistĂ©. Cette ligne de dĂ©fense suffira-t-elle Ă convaincre les jurĂ©s ? Verdict attendu pour le jeudi 24 mai. D'ici lĂ , Annie MĂ©tais pourra compter sur le soutien de ses enfants qui se sont constituĂ©s partie-civile, en espĂ©rant que le prĂ©cĂ©dent Jacqueline Sauvage pĂšsera dans le jugement pour obtenir ainsi une peine courte et symbolique. Propos recueillis par Lionel Maillet
Plusd'infos sur . Une homme de 40 ans et une femme d'une trentaine d'année risquent 20 ans de prisons : En 2006, le couple a commis
STATUANT SUR LE POURVOI DE - K... LUC, CONTRE UN ARRET DE LA COUR D'ASSISES DES BOUCHES DU RHONE DU 24 MAI 1983 QUI L'A CONDAMNE A QUINZE ANS DE RECLUSION CRIMINELLE POUR VIOLS SOUS LA MENACE D'UNE ARME, TENTATIVE DE CE CRIME ET ATTENTATS A LA PUDEUR ; VU LE MEMOIRE PRODUIT POUR LE DEMANDEUR ; SUR LE PREMIER MOYEN DE CASSATION, PRIS DE LA VIOLATION DES ARTICLES 249 DU CODE DE PROCEDURE PENALE ET R213-27 DU CODE DE L'ORGANISATION JUDICIAIRE, EN CE QUE LA COUR ETAIT COMPOSEE NOTAMMENT DE MADAME DI TOMASO ET MADEMOISELLE WOYTT, JUGES AU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MARSEILLE, DELEGUEES AU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D'AIX EN PROVENCE PAR ORDONNANCES DU PREMIER PRESIDENT DE LA COUR D'APPEL EN DATE DU 14 MARS 1983, POUR LA DUREE DE LA SESSION SUPPLEMENTAIRE DE LA COUR D'ASSISES DES BOUCHES-DU-RHONE, ALORS QUE SI LE PREMIER PRESIDENT PEUT, SELON LES BESOINS DU SERVICE, DELEGUER LES JUGES DES TRIBUNAUX D'INSTANCE ET DE GRANDE INSTANCE POUR EXERCER DES FONCTIONS JUDICIAIRES DANS LES TRIBUNAUX DU RESSORT DE LA COUR D'APPEL, CETTE DELEGATION NE PEUT EXCEDER UNE DUREE DE DEUX MOIS, SAUF RENOUVELLEMENT POUR UNE MEME DUREE PAR ARRETE DU GARDE DES SCEAUX ; QUE LES DELEGATIONS DES DEUX MAGISTRATS NE POUVAIENT DONC SE PROLONGER AU DELA DU 14 MAI 1983, EN L'ABSENCE D'ARRETE DU GARDE DES SCEAUX LES PROLONGEANT, ET QUE LES DEUX MAGISTRATS N'ETAIENT PLUS COMPETENTS POUR SIEGER A LA COUR D'ASSISES LORS DE L'OUVERTURE DES DEBATS LE 19 MAI 1983 ; ATTENDU QUE, PAR DEUX ORDONNANCES EN DATE L'UNE ET L'AUTRE DU 14 MARS 1983, LE PREMIER PRESIDENT DE LA COUR D'APPEL D'AIX EN PROVENCE A DELEGUE AU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE CE SIEGE, POUR Y EXERCER DES FONCTIONS JUDICIAIRES A COMPTER DU 9 MAI 1983 ET POUR LA DUREE DE LA SESSION SUPPLEMENTAIRE DE LA COUR D'ASSISES DES BOUCHES DU RHONE POUR LE DEUXIEME TRIMESTRE 1983, MME B... ET MLLE WOYTT, TOUTES DEUX JUGES AU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MARSEILLE ; QUE, PAR UNE AUTRE ORDONNANCE EN DATE DU MEME JOUR, LE PREMIER PRESIDENT A, NOTAMMENT, DESIGNE CES DEUX MAGISTRATS POUR EMPLIR LES FONCTIONS D'ASSESSEURS DU PRESIDENT DE LADITE COUR D'ASSISES LORS DE CETTE SESSION SUPPLEMENTAIRE DONT IL A FIXE LA DATE D'OUVERTURE AU 9 MAI 1983 ; ATTENDU, EN CET ETAT, QUE LES AUDIENCES DE LA COUR D'ASSISES DURANT LESQUELLES LE PROCES DE L'ACCUSE A EU LIEU AYANT ETE TENUES DU 19 AU 24 MAI 1983, LA DELEGATION DE MME B... ET CELLE DE MLLE WOYTT, QUI AVAIENT PRIS EFFET LE 9 MAI DE LA MEME ANNEE, N'AVAIENT PAS A ETRE RENOUVELEES PAR ARRETE DU GARDE DES SCEAUX DANS LES CONDITIONS PREVUES PAR L'ARTICLE R213-27 DU CODE DE L'ORGANISATION JUDICIAIRE, CONTRAIREMENT A CE QUE SOUTIENT LE MOYEN QUI SERA REJETE ; SUR LE DEUXIEME MOYEN DE CASSATION, PRIS DE LA VIOLATION DES ARTICLES 296 ET 592 DU CODE DE PROCEDURE PENALE, - EN CE QUE L'ARRET ATTAQUE MENTIONNE QUE LA COUR D'ASSISES ETAIT COMPOSEE NOTAMMENT DE MESSIEURS ET MESDAMES L... ROGER, DE G... PIERRE, J... MIREILLE EPOUSE Z..., E... FRANCIS, H... RODOLPHE, DI DOMENICO JEAN F..., Y... DIDIER, I... JEAN-LOUIS, A... ANNA, CAMPS JOSETTE D... C..., JURES DE JUGEMENT, ALORS QUE TOUTE DECISION DOIT PORTER EN ELLE-MEME LA PREUVE DE LA COMPOSITION REGULIERE DE LA JURIDICTION QUI L'A RENDUE ; QUE LE NOMBRE DES JURES DE JUGEMENT DEVANT ETRE EGAL A 9, L'ARRET ATTAQUE, QUI CONSTATE LA PRESENCE DE 10 JURES DE JUGEMENT, CONSTATE PAR LA MEME QUE LA JURIDICTION ETAIT IRREGULIEREMENT COMPOSEE ; ATTENDU QU'IL APPERT DU PROCES-VERBAL DES OPERATIONS DE FORMATION DU JURY DE JUGEMENT QUE, LA COUR AYANT ORDONNE QU'EN SUS DES NOMS DES NEUF JURES IL SERAIT TIRE AU SORT CELUI D'UN JURE SUPPLEMENTAIRE, LEDIT JURY A ETE COMPOSE, APRES EXERCICE PAR LA DEFENSE ET PAR LE MINISTERE PUBLIC DE LEUR DROIT DE RECUSATION, DE NEUF PERSONNES, DONT LES NOMS SONT INDIQUES, AUXQUELLES A ETE ADJOINT UN JURE SUPPLEMENTAIRE, CAMPS JULIETTE D... C... ; ATTENDU, EN CET ETAT, QUE LA COUR DE CASSATION EST EN MESURE DE S'ASSURER DE LA LEGALITE DE LA CONSTITUTION DU JURY, SANS QU'IL Y AIT LIEU DE S'ARRETER A LA MENTION, AU DEMEURANT SURABONDANTE, DE L'ARRET DE CONDAMNATION QUI, REPRODUISANT LES NOMS DES JURES, X..., PAR SUITE D'UNE ERREUR MATERIELLE MANIFESTE, AJOUTE LE NOM DU JURE SUPPLEMENTAIRE, A CEUX DES NEUF JURES QUI AVAIENT EFFECTIVEMENT PARTICIPE A LA DELIBERATION DE LA COUR D'ASSISES ; D'OU IL SUIT QUE LE DEUXIEME MOYEN NE SAURAIT ETRE ACCUEILLI ; SUR LE TROISIEME MOYEN DE CASSATION, PRIS DE LA VIOLATION DE L'ARTICLE 304 DU CODE DE PROCEDURE PENALE ; EN CE QUE LE PROCES-VERBAL DES DEBATS, D'OU IL RESULTE QU'IL A ETE PROCEDE AU TIRAGE AU SORT D'UN JURE SUPPLEMENTAIRE, MENTIONNE QUE MONSIEUR LE PRESIDENT A ADRESSE AUX JURES, DEBOUT ET DECOUVERTS, LE DISCOURS CONTENANT LA FORMULE DU SERMENT PRESCRIT PAR L'ARTICLE 304 DU CODE DE PROCEDURE PENALE ; QUE CHACUN DES JURES, APPELE INDIVIDUELLEMENT PAR MONSIEUR LE PRESIDENT, A REPONDU EN LEVANT LA MAIN DROITE JE LE JURE ; ALORS QUE LE JURE SUPPLEMENTAIRE DOIT OBLIGATOIREMENT PRETER SERMENT, MEME S'IL N'A PAS PARTICIPE A LA DELIBERATION ET A LA DECISION DE LA COUR D'ASSISES ; QUE LES CONSTATATIONS DU PROCES-VERBAL DES DEBATS NE METTENT PAS LA COUR DE CASSATION EN MESURE DE SAVOIR SI LE JURE SUPPLEMENTAIRE A PRETE LE SERMENT PREVU PAR L'ARTICLE 304 DU CODE DE PROCEDURE PENALE ; ATTENDU QUE LE PROCES-VERBAL DES DEBATS CONSTATE LES NEUF JURES DE JUGEMENT ET LE JURE SUPPLEMENTAIRE ; ; ONT PRIS PLACE DANS L'ORDRE FIXE PAR LE SORT, AUX COTES DE LA COUR, M LE PRESIDENT A ADRESSE AUX JURES, DEBOUT ET DECOUVERTS, LE DISCOURS CONTENANT LA FORMULE DU SERMENT PRESCRIT PAR L'ARTICLE 304 DU CODE DE PROCEDURE PENALE ; CHACUN DES JURES, APPELES INDIVIDUELLEMENT PAR M LE PRESIDENT, A REPONDU, EN LEVANT LA MAIN DROITE JE LE JURE ; ATTENDU QU'IL RESULTE DE CES ENONCIATIONS QUE LE JURE SUPPLEMENTAIRE X..., COMME LES AUTRES JURES DESIGNES PAR LE SORT, PRETE LE SERMENT REQUIS PAR LA LOI ; QU'AINSI LE TROISIEME MOYEN DOIT ETRE ECARTE ; SUR LE QUATRIEME MOYEN DE CASSATION, PRIS DE LA VIOLATION DES ARTICLES 166 ET 168 DU CODE DE PROCEDURE PENALE, EN CE QUE LE PROCES-VERBAL DES DEBATS CONSTATE QU'AU COURS DE SON AUDITION L'EXPERT DJIAN RAPHAEL A DEPOSE SUR LE BUREAU DE LA COUR UN DOCUMENT, EN L'OCCURRENCE LE TEST DU VILLAGE IMAGINAIRE, ALORS, D'UNE PART, QU'AU COURS DE LEUR AUDITION LES EXPERTS NE PEUVENT CONSULTER QUE LEUR RAPPORT ET SES ANNEXES ; QU'ILS NE PEUVENT SE REPORTER A D'AUTRES DOCUMENTS SOUS PEINE DE VIOLATION DU PRINCIPE DE L'ORALITE DES DEBATS ; QUE LES PRINCIPES QUI VIENNENT D'ETRE RAPPELES ONT ETE MECONNUS DES LORS QU'IL RESULTE DU PROCES VERBAL DES DEBATS QUE DJIAN, EXPERT, ETAIT EN POSSESSION D'UN DOCUMENT QU'IL A DEPOSE SUR LE BUREAU DE LA COUR, LEDIT DOCUMENT, DES LORS QU'IL ETAIT EN POSSESSION DE L'EXPERT, N'ETANT PAS AU NOMBRE DE CEUX QU'IL POUVAIT CONSULTER A L'AUDIENCE, LIMITATIVEMENT ENUMERES PAR L'ARTICLE 168 DU CODE DE PROCEDURE PENALE ; ALORS, D'AUTRE PART, QUE L'EXPERT NE PEUT UTILISER QUE DES DOCUMENTS SOUMIS A LA LIBRE DISCUSSION DES PARTIES AU COURS DE L'INSTRUCTION ; QU'IL NE PEUT ETRE INTERROGE QUE SUR DES PROBLEMES TECHNIQUES RELEVANT DE SA SPECIALITE ; QU'IL N'EST PAS EN EFFET, COMME UN TEMOIN, ENTENDU SUR DES FAITS PARVENUS DIRECTEMENT A SA CONNAISSANCE, QUE LA COUR DE CASSATION N'EST PAS MISE A MEME, PAR LES MENTIONS DU PROCES-VERBAL, DE VERIFIER L'ORIGINE DU DOCUMENT NI SA NATURE ET DE CONTROLER EN PARTICULIER SI L'EXPERT N'EST PAS SORTI DE SON ROLE EN SE COMPORTANT COMME UN TEMOIN, CE QUI NE LUI ETAIT PAS PERMIS ET AURAIT AU MOINS NECESSITE SON AUDITION APRES PRESTATION DU SERMENT PREVU PAR L'ARTICLE 331 DU CODE DE PROCEDURE PENALE ; ATTENDU QU'AUCUNE DISPOSITION DE LA LOI N'INTERDIT A UN EXPERT DE PRODUIRE DEVANT LA COUR UN DOCUMENT EN RAPPORT AVEC SA MISSION, NI AU PRESIDENT D'ORDONNER, EN VERTU DE SON POUVOIR DISCRETIONNAIRE, LE VERSEMENT DE CETTE PIECE AUX DEBATS ; QUE LEDIT DOCUMENT AYANT ETE, CE QUE CONSTATE LE PROCES-VERBAL, COMMUNIQUE AUX PARTIES, IL N'A ETE AINSI PORTE AUCUNE ATTEINTE AUX DROITS DE LA DEFENSE ; D'OU IL SUIT QUE LE MOYEN N'EST PAS FONDE ; ET ATTENDU QUE LA PROCEDURE EST REGULIERE ET QUE LA PEINE A ETE LEGALEMENT APPLIQUEE AUX FAITS DECLARES CONSTANTS PAR LA COUR ET PAR LE JURY ; REJETTE LE POURVOI
LesvidĂ©os dĂ©filent sur les Ă©crans de la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne, Ă Aix-en-Provence. Zoom, ralenti: lâagression dâAndrew Bache, alias "Pepe", ce 11 juin 2016, Ă quelques
Fayçal Younsi a Ă©tĂ© condamnĂ© ce soir, par la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne, au terme de plus de quatre heures et demie de dĂ©libĂ©rĂ©, Ă 20 ans de rĂ©clusion criminelle pour un meurtre et une tentative de meurtre commis le 14 mai 2017 devant la discothĂšque marseillaise "Le Millenium", Ă Luminy dans le 9e arrondissement de Marseille. La cour a donc rejetĂ© la lĂ©gitime dĂ©fense plaidĂ©e par les avocats de la dĂ©fense sur fond de "drague" un peu les trois complices qui lui auraient portĂ© assistance pendant sa "cavale", lâune, sa compagne dâalors, a Ă©tĂ© acquittĂ©e. Les deux autres ont Ă©copĂ© pour lâun dâun an de sursis probatoire, le deuxiĂšme de deux ans dont un an de sursis Younsi devrait faire appel de ce verdict. Plus d'informations demain dans La Provence.
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Courd'assises des Bouches-du-RhĂŽne: la personnalitĂ© de Claude Chossat au cĆur de la premiĂšre journĂ©e d'audience Par: F.L. PubliĂ© le: 28 octobre 2019 Ă 17:41
Le cabinet > Des victimes de proxénétisme aggravé devant la Cour d'assises La défense des victimes devant la Cour d'assises est essentielle. La semaine de Pùques, Me LATIMIER assistait des parties civiles, victimes de proxénétisme aggravé. Plus de 5 ans aprÚs les faits, la Cour d'assises des Bouches du RhÎne a condamné lourdement les accusés. Pour en savoir plus Nous écrire Les champs indiqués par un astérisque * sont obligatoires
MarieHélÚne Martinez et son époux Jean-Paul Steijns comparaissent à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises des Bouches-du-RhÎne. Ils sont accusés d'avoir donné en 2005 une dose
Corps dans une valise Ă Annecy le meurtrier prĂ©sumĂ© jugĂ© aux assises Driss Ouhmid comparaĂźt Ă partir de lundi 28 mars 2022 devant la cour dâassises de la Haute-Savoie Ă Annecy. Il est accusĂ© du meurtre de sa compagne en aoĂ»t 2019. [âŠ] Durant lâenquĂȘte, lâaccusĂ© a reconnu avoir battu et Ă©tranglĂ© sa compagne dans leur appartement dâAnnecy, mais contestĂ© avoir voulu sa mort. [âŠ] Lâarticle dans son intĂ©gralitĂ© sur LâEssor Savoyard
UnemÚre de famille de 38 ans a été condamnée jeudi par la cour d'assises des Bouches-du-RhÎne à deux ans de prison pour avoir tué
MaĂźtre Ăric Dupond-Moretti - Ouverture du procĂšs de l'affaire Pastor Ă la cour d'Assises des Bouches-du-RhĂŽne Ă Aix-en-Provence. Le 17 septembre 2018 © Franz Chavaroche / Nice Matin / Bestimage people france famille argent business photo interview top news News people Retour article HĂ©lĂšne Pastor 500 000 euros par mois, son fils confirme cette rente Ă©norme © BestImage, Franz Chavaroche / Nice Matin
Courd'assises des Bouches-du-RhÎne : le procÚs de l'homme "à la gùchette facile" reporté. Le procÚs de Julien Gleise a été renvoyé à une date qui
Cour de cassation - Chambre criminelleN° de pourvoi au bulletinSolution CassationAudience publique du mercredi 21 avril 1982DĂ©cision attaquĂ©e Cour d'Assises Bouches-du-RhĂŽne 1981-05-21, du 21 mai 1981PrĂ©sidentPdt M. Ledoux CDFFRapporteurRpr M. AngevinAvocat M. MĂ©fortAvocatsAv. Demandeur SCP Philippe et Claire WaquetTexte intĂ©gralRĂPUBLIQUE FRANCAISEAU NOM DU PEUPLE FRANCAISSTATUANT SUR LE POURVOI DE - X... ANDRE,CONTRE UN ARRET DE LA COUR D'ASSISES DES BOUCHES-DU-RHONE DU 21 MAI 1981 QUI L'A CONDAMNE A LA PEINE DE MORT POUR HOMICIDE VOLONTAIRE ET VIOLS AINSI QUE CONTRE L'ARRET DU MEME JOUR PAR LEQUEL LA COUR A STATUE SUR LES INTERETS CIVILS ;VU LE MEMOIRE PRODUIT ;SUR LE QUATRIEME MOYEN DE CASSATION, PRIS DE LA VIOLATION DE L'ARTICLE 304 DU CODE PENAL, DES ARTICLES 331, 332 ET 333 DU CODE PENAL ANCIENNE REDACTION, DE L'ARTICLE 1ER DE LA LOI DU 23 DECEMBRE 1980, DES ARTICLES 231, 348, 350, 351 DU CODE DE PROCEDURE PENALE, DE LA REGLE DE LA NON-RETROACTIVITE DES LOIS ;EN CE QUE LES QUESTIONS SUIVANTES ONT ETE POSEES 4 - L'ACCUSE X... ANDRE EST IL COUPABLE D'AVOIR, A MARSEILLE, DEPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHONE, LE 20 OCTOBRE 1977, COMMIS UN ACTE DE PENETRATION SEXUELLE ANALE SUR LA PERSONNE DE X... YVONNE, PAR VIOLENCE, CONTRAINTE OU SURPRISE ? 5 - LA VICTIME YVONNE X... ETAIT-ELLE UN ENFANT MINEUR DE QUINZE ANS, COMME NE LE 7 FEVRIER 1967 ? 6 - L'ACCUSE X... ANDRE ETAIT-IL LE PERE LEGITIME DE YVONNE X... ? 13 - L'HOMICIDE VOLONTAIRE SPECIFIE A LA QUESTION N° 9 A-T-IL PRECEDE, ACCOMPAGNE OU SUIVI L'ACTE DE PENETRATION SEXUELLE ANALE SPECIFIE A LA QUESTION N° 4 ? ;ALORS, D'UNE PART, QU'A LA DATE DES FAITS - 20 OCTOBRE 1977 - ILS NE POUVAIENT RECEVOIR QUE LA QUALIFICATION D'ATTENTAT A LA PUDEUR ;QUE LE PRESIDENT A DONC VIOLE LA REGLE DE LA NON-RETROACTIVITE DES LOIS EN REQUALIFIANT CES FAITS DE VIOL EN APPLICATION DE LA LOI DU 23 DECEMBRE 1980 ;ALORS, D'AUTRE PART, QUE L'ATTENTAT A LA PUDEUR NE CONSTITUE PLUS QU'UN DELIT, DEPUIS LA LOI DU 23 DECEMBRE 1980, DONT LES DISPOSITIONS PLUS DOUCES ETAIENT D'APPLICATION IMMEDIATE, LA QUESTION N° 13 RELATIVE A LA CONCOMITANCE NE POUVAIT PLUS ETRE POSEE ;VU LESDITS ARTICLES, ENSEMBLE L'ARTICLE 4 DU CODE PENAL ;ATTENDU QU'AUX TERMES DE L'ARTICLE 4 DU CODE PENAL, NULLE CONTRAVENTION, NUL DELIT, NUL CRIME NE PEUVENT ETRE PUNIS DE PEINES QUI N'ETAIENT PAS PRONONCEES PAR LA LOI AVANT QU'ILS FUSSENT COMMIS ;QUE, PAR SUITE, UNE LOI INSTITUANT UNE NOUVELLE INCRIMINATION OU ETENDANT LE CHAMP D'APPLICATION D'UNE INCRIMINATION PREEXISTANTE NE PEUT S'APPLIQUER A DES FAITS ANTERIEURS A SON ENTREE EN VIGUEUR ;ATTENDU QUE LA COUR ET LE JURY ONT, NOTAMMENT, RESOLU AFFIRMATIVEMENT LA QUESTION N° 4 PAR LAQUELLE IL LEUR ETAIT DEMANDE SI L'ACCUSE ETAIT COUPABLE D'AVOIR, LE 20 OCTOBRE 1977, COMMIS UN ACTE DE PENETRATION SEXUELLE ANALE SUR LA PERSONNE DE X... YVONNE, PAR VIOLENCE, CONTRAINTE OU SURPRISE ;MAIS ATTENDU QU'IL A ETE FAIT APPLICATION, EN L'ESPECE, DE LA DEFINITION DONNEE DU CRIME DE VIOL PAR LA LOI DU 23 DECEMBRE 1980 EN CE QU'ELLE A MODIFIE L'ARTICLE 332 DU CODE PENAL, ALORS QU'A LA DATE A LAQUELLE ILS ONT ETE COMMIS, LES FAITS DONT L'ACCUSE A ETE AINSI DECLARE COUPABLE N'ETAIENT SUSCEPTIBLES QUE DE LA QUALIFICATION D'ATTENTAT A LA PUDEUR ;ATTENDU EN OUTRE QUE L'ATTENTAT A LA PUDEUR, S'IL N'A ETE PRECEDE OU ACCOMPAGNE D'ACTES DE TORTURE OU DE BARBARIE, NE CONSTITUANT PLUS, EN VERTU DES DISPOSITIONS DE L'ARTICLE 331 NOUVEAU DU CODE PENAL, APPLICABLE EN LA CAUSE COMME INSTITUANT DES PENALITES MOINS SEVERES, QU'UN DELIT CORRECTIONNEL, LA CIRCONSTANCE AGGRAVANTE DE CONCOMITANCE DE L'HOMICIDE VOLONTAIRE, DONT L'ACCUSE A ETE PAR AILLEURS DECLARE COUPABLE, AVEC UN AUTRE CRIME, PREVUE PAR L'ARTICLE 304-1 DU MEME CODE ET QUI A FAIT L'OBJET DE LA QUESTION N° 13, EGALEMENT RESOLUE PAR L'AFFIRMATIVE, N'EST PAS LEGALEMENT CARACTERISEE ;D'OU IL SUIT QUE LE PRINCIPE CI-DESSUS RAPPELE A ETE MECONNU ET QUE LA CASSATION EST ENCOURUE DE CE CHEF ;PAR CES MOTIFS, ET SANS QU'IL SOIT BESOIN DE STATUER SUR LES AUTRES MOYENS ;CASSE ET ANNULE L'ARRET SUSVISE DE LA COUR D'ASSISES DES BOUCHES-DU-RHONE DU 21 MAI 1981, ENSEMBLE LA DECLARATION DE LA COUR ET DU JURY ET LES DEBATS QUI L'ONT PRECEDEE ;PAR VOIE DE CONSEQUENCE, CASSE ET ANNULE L'ARRET DU MEME JOUR PAR LEQUEL LA COUR D'ASSISES A STATUE SUR LES INTERETS CIVILS ;ET POUR ETRE STATUE A NOUVEAU CONFORMEMENT A LA LOI, RENVOIE LA CAUSE ET LES PARTIES DEVANT LA COUR D'ASSISES DU GARD, A CE DESIGNEE PAR DELIBERATION SPECIALE PRISE EN CHAMBRE DU Publication Bulletin Criminel Cour de Cassation Chambre criminelle N. 99 1 LOIS ET REGLEMENTS - Application dans le temps - Loi plus sĂ©vĂšre - RĂ©troactivitĂ© - Loi Ă©tendant le champ d'application d'une incrimination non. Les dispositions de l'article 332 alinĂ©a 1 du Code pĂ©nal en sa rĂ©daction issue de la loi du 23 dĂ©cembre 1980, ne sauraient, en ce qu'elles instituent une incrimination plus large que celle qui rĂ©sultait de la loi ancienne, s'appliquer Ă des faits commis antĂ©rieurement Ă l'entrĂ©e en vigueur de la loi nouvelle prĂ©citĂ©e 1. 2 LOIS ET REGLEMENTS - Application dans le temps - Loi plus douce - RĂ©troactivitĂ© - Loi du 23 dĂ©cembre 1980 - Attentats Ă la pudeur - Faits antĂ©rieurs Ă la loi. Voir le sommaire suivant. 3 COUR D'ASSISES - Questions - Viol - Loi du 23 dĂ©cembre 1980 - Faits antĂ©rieurs Ă la loi - Faits constituant Ă l'Ă©poque un attentat Ă la pudeur - Question sur le viol non. Est notamment illĂ©galement posĂ©e la question par laquelle le cour et le jury ont Ă©tĂ© interrogĂ©s sur le point de savoir si l'accusĂ© s'Ă©tait rendu coupable d'un viol, alors qu'Ă la date Ă laquelle ils ont Ă©tĂ© commis les faits n'Ă©taient susceptibles que de la qualification d'attentat Ă la pudeur. 4 COUR D'ASSISES - Questions - Circonstances aggravantes - Concomitance - Crime devenu dĂ©lit - Circonstance non caractĂ©risĂ©e. L'attentat Ă la pudeur Ă©tant, aux termes de l'article 331 nouveau du Code pĂ©nal applicable immĂ©diatement comme instituant des pĂ©nalitĂ©s moins sĂ©vĂšres, devenu un dĂ©lit puni de peines correctionnelles, n'est plus lĂ©galement caractĂ©risĂ©e la question relative Ă la circonstance aggravante, prĂ©vue par l'article 304 alinĂ©a 1 du mĂȘme code, de concomitance de cette infraction, dĂ©pouillĂ©e de son caractĂšre criminel, et d'un meurtre dont l'accusĂ© a Ă©tĂ© par ailleurs dĂ©clarĂ© coupable. 1 CF. Cour de Cassation Chambre criminelle 1981-08-22 Bulletin Criminel 1981 N. 246 p. 648 CASSATION. 1 2 CF. Cour de Cassation Chambre criminelle 1982-01-20 Bulletin Criminel 1982 N. 23 p. 53 CASSATION. 1 1 2 3 4 Code pĂ©nal 304 AL. 1 Code pĂ©nal 331 NOUVEAU Code pĂ©nal 332 AL. 1 LOI 80-1041 1980-12-23 Retourner en haut de la page
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Archives Marseille, 12 dĂ©cembre. - Un passif de 3 milliards 200 millions de francs de l'Ă©poque, une faillite retentissante avec deux mille crĂ©anciers, une information pĂ©nale ouverte aboutissant Ă l'origine Ă huit inculpations pour abus de confiance, recel, banqueroute frauduleuse et complicitĂ©, une cascade de procĂ©dures diverses, tant au tribunal de commerce qu'au tribunal civil. C'Ă©tait, en novembre 1957, l'affaire Jacquet-Francillon, agent de change de onze ans de vicissitudes diverses, la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne avait, mardi et mercredi, Ă en connaĂźtre enfin le fond, ayant Ă juger l'un des inculpĂ©s, mais un seul, Lucien Bonmartin, remisier en Bourse, considĂ©rĂ© dĂšs les origines comme l'un des responsables de cette catastrophe financiĂšre, mais qui, bien naturellement, du fait de sa position d'accusĂ© solitaire, allait chercher Ă se prĂ©senter comme un les autres ne sont plus lĂ , ou il n'y sent pas encore. L'un, que l'on pouvait croire au dĂ©part le principal, c'est-Ă -dire M. NoĂ«l Jacquet-Francilion, est dĂ©cĂ©dĂ© aprĂšs plusieurs annĂ©es de dĂ©tention prĂ©ventive. D'autres ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de non-lieu. Enfin, deux des personnages qui, avec le temps, sont apparus comme les instigateurs et les animateurs principaux. Camille et Joseph Olive, sont absents, le premier faisant l'objet d'une expertise psychiatrique en raison de son comportement en prison, oĂč il promet des chapeaux de cardinal Ă qui vient le voir, l'autre s'Ă©tant rĂ©fugiĂ© en Uruguay et devant, ce jeudi, ĂȘtre jugĂ© par contumace. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Mais, pour les neuf JurĂ©s de la cour d'assises, il fallait bien expliquer cette situation peu commune et les raisons d'une aussi longue attente. L'explication tient, semble-t-il, dans la bĂ©vue commise au dĂ©part. AprĂšs la clĂŽture de l'information pĂ©nale - conduite d'abord par M. Delmas-Goyon, qui ne put la terminer, ayant Ă©tĂ©, entre temps, nommĂ© Ă Paris, - les inculpĂ©s avaient Ă©tĂ© renvoyĂ©s par son successeur, en 1959, devant le tribunal correctionnel de Marseille. A cette audience l'une des parties civiles, qui n'est d'ailleurs pas prĂ©sente aujourd'hui, fit observer que M. Jacquet-Francilion Ă©tant agent de change, c'est-Ă -dire officier ministĂ©riel, l'affaire relevait automatiquement de la cour d'assises. Le tribunal correctionnel se dĂ©clara, dans ces conditions, incompĂ©tent, et il fallut recourir Ă la procĂ©dure d'assises. La cour d'Aix-en-Provence commença par confirmer le jugement d'incompĂ©tence du tribunal correctionnel. Un premier pourvoi en cassation fut formĂ© et admis. On se retrouva ainsi devant la cour de Montpellier, dont l'arrĂȘt fut Ă son tour cassĂ©, et le dossier fut finalement renvoyĂ© Ă Dijon, dont la cour ne retint alors comme accusĂ©s dĂ©finitifs que NoĂ«l Jacquet-Francilion, Camille et Joseph Olive et, enfin, Lucien Bonmartin. Puis NoĂ«l Jacquet-Francilion, mis en libertĂ© provisoire en raison de son Ă©tat de santĂ©, mourut. AprĂšs quoi Camille Olive, bĂ©nĂ©ficiant lui aussi de la libertĂ© provisoire, disparut. On devait le retrouver en 1967 seulement Ă Rome, oĂč la police italienne l'arrĂȘtait pour une affaire de grivĂšlerie dans un palace. La France obtint sans difficultĂ© l'extradition et l'on pensait alors pouvoir le juger en compagnie de Lucien Bonmartin, puisqu'ils restaient les deux seuls inculpĂ©s que la justice avait sous la main. Mais voici que Camille Olive, Ă la prison des Baumettes, se comporta d'une façon telle qu'on douta de son intĂ©gritĂ© mentale. Des experts ayant demandĂ© Ă l'observer en milieu psychiatrique avant de se prononcer dĂ©finitivement, on ne voulut pas cependant faire languir plus longtemps Lucien Bonmartin, qui, lui, acceptait le dĂ©bat. Et c'est ainsi que ce dernier s'est retrouvĂ© seul accusĂ© de cette session extraordinaire des assises des Bouches-du-RhĂŽne. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lesdocuments issus de lâadministration pĂ©nitentiaire des Bouches-du-RhĂŽne concernant les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires implantĂ©s dans les communes dâAix-en-Provence, Marseille et Tarascon depuis le dĂ©but du XIXe siĂšcle sont rassemblĂ©s dans la sous sĂ©rie 2 Y et dans les versements contemporains 1348 W et 1871 W. Sont concernĂ©es les maisons dâarrĂȘt, maisons
La cour d'assises des Bouches du RhĂŽne se penche sur le meurtre de Yann FuentĂšs, peu aprĂšs sa sortie de prison aprĂšs avoir Ă©tĂ© condamnĂ© dans une affaire de trafic de stupĂ©fiants - MIGUEL MEDINA, AFP/ArchivesL'avocate gĂ©nĂ©rale de la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne a requis 30 ans de rĂ©clusion criminelle Ă l'encontre de Mohamed BelhacĂšne, jugĂ© pour meurtre sur fond de trafic de gĂ©nĂ©rale a requis vendredi une peine de 30 ans de rĂ©clusion criminelle contre Mohamed BelhacĂšne, jugĂ© pour le meurtre de Yann FuentĂšs en mai 2014, sur fond de trafic de stupĂ©fiants et de vengeance personnelle devant la cour d'assises des cour d'assises des Bouches du RhĂŽne tente de comprendre depuis mardi les circonstances du meurtre de Yann, 22 ans, retrouvĂ© dans une voiture le 1er mai 2014 Ă SeptĂšmes-les-Vallons, deux balles de petit calibre dans la tĂȘte. La victime Ă©tait sortie depuis peu de prison aprĂšs avoir Ă©tĂ© condamnĂ©e dans une affaire de trafic de stupĂ©fiants."Cet homicide n'a pas Ă©tĂ© commis selon le processus habituel des bandes rivales", a dit l'avocate gĂ©nĂ©rale, mais par un proche. "Mohamed BelhacĂšne a attendu le bon moment, d'ĂȘtre seul, sans tĂ©moin dans un endroit dĂ©sert oĂč il n'y a ni camĂ©ra ni passage le soir", a dĂ©clarĂ© la magistrate. Elle a demandĂ© une condamnation Ă 30 ans de rĂ©clusion criminelle assortie d'une pĂ©riode de sĂ»retĂ©, sans en prĂ©ciser la durĂ©e."Est-ce que vous allez juger des faits ou des rumeurs ?"AccusĂ© sur la foi de nombreux tĂ©moignages et lettres anonymes, "Momo", qui se dit un "ami proche" de la victime, rejette les accusations."Aucune arme n'a Ă©tĂ© retrouvĂ©e, pas de tĂ©moins directs des faits ce dossier est celui de la rumeur", a dit l'avocate de l'accusĂ©, Me Catherine Martini. Mohamed BelhacĂšne a "toujours, toujours niĂ© les faits qui lui sont reprochĂ©s. Il a toujours indiquĂ© ... que Yann c'Ă©tait son frĂšre", a-t-elle dĂ©clarĂ©."Est-ce que vous allez juger des faits ou est-ce que vous allez juger des rumeurs dĂ©testables ?", a-t-elle demandĂ© aux verdict de la cour d'assises d'Aix-en-Provence est attendu en fin de journĂ©e.
MaĂźtreĂric Dupond-Moretti - Ouverture du procĂšs de l'affaire Pastor Ă la cour d'Assises des Bouches-du-RhĂŽne Ă Aix-en-Provence. Le 17 septembre 2018 © Franz Ch
Les rĂšglements de comptes, sur fond de trafic de stupĂ©fiants, sâenchaĂźnent dans la citĂ© phocĂ©enne. Câest dans ce contexte de violence extrĂȘme que la cour dâappel dâAix-en-Provence vient de renvoyer quatre jeunes des quartiers nord de Marseille devant la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne. Les quatre suspects, ĂągĂ©s de 20 Ă 28 ans, dont un mineur au moment des faits, ont Ă©tĂ© identifiĂ©s et interpellĂ©s au mois dâoctobre 2019. Ils sont suspectĂ©s dâĂȘtre les auteurs de la sĂ©questration et dâactes de torture, au mois dâaoĂ»t, dâun LucĂ©en de 16 ans. Lâadolescent hĂ©bergĂ© dans un foyer chartrain, Ă©tait en fugue. Sans mesurer le danger quâil courait, il est allĂ© Ă Marseille avec lâun de ses amis. Un adolescent d'Eure-et-Loir, en fugue, torturĂ© avec un chalumeau dans les quartiers nord de Marseille Lorsquâil a Ă©tĂ© retrouvĂ©, il a expliquĂ© quâil sâest fait embaucher comme guetteur, pour le compte de trafiquants marseillais, dans une citĂ© des quartiers nord. Son premier jour de travail » sâest terminĂ© par une interpellation de la police. Remis en libertĂ© aprĂšs sa garde Ă vue, il est allĂ© rĂ©cupĂ©rer le reste de rĂ©sine de cannabis, cachĂ© Ă proximitĂ© du point de deal. Il aurait dĂ©cidĂ© dâaller dans la citĂ© FĂ©lix-Pyat, lâune des plus dangereuses et sensibles citĂ©s des quartiers nord, pour revendre la drogue pour son propre compte. TrĂšs vite, il aurait Ă©tĂ© repĂ©rĂ© par des guetteurs, qui auraient alertĂ© les gĂ©rants » des points de deal, de la prĂ©sence dâun intrus sur leur territoire. Toujours selon ses dĂ©clarations, il aurait Ă©tĂ© enlevĂ© par plusieurs individus et emmenĂ© dans un local associatif abandonnĂ©. Un calvaire qui aura durĂ© une journĂ©e entiĂšre, avant que des jeunes le libĂšrent LĂ , il aurait Ă©tĂ© mis nu, assis sur une chaise, bĂąillonnĂ© et avec un bandeau sur les yeux, et torturĂ©. Ses ravisseurs lâauraient frappĂ© dans le dos Ă coups de barre de fer et brĂ»lĂ© avec un chalumeau sur de nombreuses parties du corps, en particulier sur les parties gĂ©nitales. Le calvaire du LucĂ©en aurait durĂ© prĂšs dâune journĂ©e, avant quâil soit libĂ©rĂ© par des petits ». Il aurait Ă©tĂ© dĂ©posĂ© prĂšs de lâhĂŽpital par de jeunes automobilistes qui lâauraient vu errer sur le bord de la route dans un sale Ă©tat » selon leur tĂ©moignage. Il gardera des sĂ©quelles Ă vie des mutilations quâil a subies au cours de cette longue journĂ©e dâhorreur. Les quatre suspects nient leur implication dans cette agression. Les enquĂȘteurs se sont appuyĂ©s sur des tĂ©moignages et sur la reconnaissance de leur voix par la victime, pour les mettre en cause. La date de leur procĂšs nâest pas encore fixĂ©e. Ils devraient ĂȘtre jugĂ©s devant la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne Ă Aix-en-Provence, dans le courant de lâannĂ©e 2022. Ils risquent 30 ans de rĂ©clusion criminelle pour actes de torture suivie dâinfirmitĂ© permanente. Jacques Joannopoulos
SignéJ. Baïssas. et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Achetez neuf ou d'occasion Cour d'assises des Bouches-du-RhÎne. 4e trimestre 1867. Présidence de M. le conseiller Mahyet.
AppelĂ©e lors dâun procĂšs pour meurtre, la journaliste tire de son expĂ©rience de jurĂ©e un rĂ©cit prĂ©cis, sec et grave En votre intime conviction ». ClĂ©mentine Thiebault, autrice de "En votre intime conviction", premier livre Ă paraĂźtre sous le label Les ondes, dans la collection La BĂȘte noire chez Robert Laffont. © Astrid di Crollalanza Participer en tant que jurĂ© Ă un procĂšs dâassises, peut-on dire quâon en rĂȘvait ? Câest lĂ , dans lâantre de la justice, que nous emmĂšne la journaliste ClĂ©mentine Thiebault, en racontant son expĂ©rience par le menu. Convocation, serment, expertises, tĂ©moignages et six jours dâun procĂšs en appel pour un meurtre sans cadavre, ce rĂ©cit Ă lâos colle au rĂ©el. Christian, Alain son pĂšre, pensionnĂ© par la Cotorep », et Mourad sont accusĂ©s dâavoir tendu un guet-apens Ă Christophe, dit Toche », puis de lâavoir assassinĂ© dans un garage, avant de se dĂ©barrasser du corps. Un crime sordide, en bande, lĂąche, sale, vrai. Sans le filtre dâaucune fiction, ce true crime » ne dit plus rien dâautre que ce quâil est, et inaugure le label radicalement factuel, Les Ondes », dans la collection La BĂȘte noire » chez Robert votre intime conviction, de ClĂ©mentine Thiebault Robert Laffont, coll. La BĂȘte noire », 208 pages, 17,90 euros. Parution le 6 janvier 2022. Lâextrait qui tue ProloguePrologue Assises des Bouches-du-RhĂŽne 4e section, cour dâappel dâAix-en-Provence, un samedi soir de fĂ©vrier 2020. Je ne sais pas sâil existe des procĂšs exemplaires, si celui-ci en est un, mais pour tous, câest lâinstant du verdict. Pour les trois accusĂ©s, pour les avocats, les parties civiles, les juges et les jurĂ©s, le moment qui va clĂŽturer sept jours dâun procĂšs en appel pour meurtre en bande organisĂ©e et complicitĂ© de meurtre en bande organisĂ©e. La fin dâune tragique histoire de petits bandits, entre rĂšglement de comptes, bĂȘtise sordide et violence sans frein. Trois types dans un garage, qui ont piĂ©gĂ© leur victime avant de la tuer Ă mains nues. Pour laver une plaie dâhonneur, sans ironie. Ils nâont pourtant le sens ni de lâun ni de lâautre. Quand, avec lâensemble de la cour, je regagne la salle dâaudience aprĂšs lâinviolable secret des dĂ©libĂ©rĂ©s, le silence est pesant, lâambiance a changĂ©, franchement Ă©crasante. Un coup dâĆil vers le box permet de constater que les gardes de la pĂ©nitentiaire qui encadraient les trois accusĂ©s depuis le dĂ©but ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par des membres du GIGN. Ils sont nombreux, harnachĂ©s gilet pare-balles et arme lourde, cagoulĂ©s, debout. Tout le monde sâest levĂ© selon le protocole, puis plus rien ne bouge, personne ne se regarde. Pas mĂȘme les accusĂ©s entre eux. Surtout pas les accusĂ©s entre eux. Christian, le chef dĂ©risoire de cette petite bande, pĂšre dâAlain, immobile Ă sa gauche, un champion convulsif de MMA1. Mourad, lui, en bout de box, celui qui a parlĂ© et a peur, semble vouloir se faire oublier. Leur attitude figĂ©e dans lâattente laisse affleurer les tensions qui disent leurs divergences. Ils ne racontent pas la mĂȘme histoire, ni ne rĂ©clament la mĂȘme issue. Christian et Alain nient tout en bloc, depuis le dĂ©but, et demandent lâacquittement. Mourad a avouĂ©, chargĂ© et ne peut, lui, quâespĂ©rer la requalification de son crime en complicitĂ©. Dans les rangs des avocats de la dĂ©fense, deux ont dĂ©sertĂ© sans attendre lâissue. Le public une vingtaine de personnes, essentiellement famille et des accusĂ©s a Ă©tĂ© repoussĂ© au fond de la salle, contenu derriĂšre un cordon de policiers. Chacun sâassied, faussement impassible, sauf le GIGN qui reste debout et de marbre. Ignorer la tension de lâinstant est impossible. Le prĂ©sident prend la parole, rĂ©capitule avec calme les questions posĂ©es Ă la cour et Ă©grĂšne avec le mĂȘme calme les rĂ©ponses qui forment le verdict. Les premiers remous se font sentir dans lâassistance, les premiers cris de protestation fusent. La majoritĂ© qualifiĂ©e, et mĂȘme requalifiĂ©e pour certains ayant penchĂ© vers la culpabilitĂ©. Puis vient lâannonce des peines, lourdes. ForcĂ©ment, lourdes. Alain, qui Ă©tait restĂ© impassible Ă lâannonce de la peine infligĂ©e Ă son pĂšre, explose dâune colĂšre difficilement contenue depuis sept jours Ă lâannonce de la sienne, dâune rage folle, passe sur Christian, se rue sur Mourad, celui de ses complices qui a parlĂ©. La violence il connaĂźt. Il a avouĂ© avoir esquintĂ© une voiture â celle de la victime justement â et son pare-brise de cette façon il a insistĂ© sur ce fait, on dirait quâil entend le prouver. Si deux des trois accusĂ©s sont facilement Ă©vacuĂ©s du box, les cinq gendarmes du GIGN qui sâagglutinent sur le Costaud ne parviennent pas Ă le maĂźtriser. DĂ©chaĂźnĂ©, le champion de MMA est hors de contrĂŽle. Les mouvements de la garde, entravĂ©s par les gilets pare-balles et lâĂ©troitesse du box, rĂ©sonnent de violence confuse dans ce qui prend des airs dâaquarium. Ăa secoue. Dans la salle aussi. Le public hue, hurle, malmĂšne le cordon de police, tente de prendre part Ă la curĂ©e. Dans le box, les coups rĂ©sonnent sur les vitres qui ne laissent percevoir quâun amalgame de bleu marine aux mouvements Ă©pileptiques. JusquâĂ ce quâune des parois en verre pourtant Securit cĂšde sous la pression et que le Costaud puisse donner sa pleine mesure en projetant des gendarmes dans la salle. Lâun allant sâĂ©craser sur le pupitre des plaidoiries qui explose sous le choc. Si la scĂšne nâĂ©tait pas si hallucinante de violence dĂ©bridĂ©e, on pourrait penser Ă une bagarre dans un AstĂ©rix. Câest Ă cet instant que la cour livide est Ă©vacuĂ©e en catastrophe, cloĂźtrĂ©e dans la chambre des dĂ©libĂ©rĂ©s, oĂč parviennent encore les Ă©chos de la fureur en cours, entre cris, hurlements, bousculades et mouvements de panique. Nous ne pouvons que nous regarder, hagards, attendre en tendant lâoreille, les jambes en coton pour beaucoup dâentre nous, se demandant oĂč on a atterri, dans quelle folie, dans quelle galĂšre. Nous, les jurĂ©s de ce procĂšs.
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